Rencontre Tchat (TB)

Une semaine après la production de message par Forum, les participants ont initié une nouvelle forme d’interaction, le tchat – interaction quasi-synchrone écrite – sur la même plateforme numérique – Bspace.

Nous mentionnions précédemment que des « chat room » ont préalablement été créées par l’enseignant de Berkeley avec pour intitulé chacune un technosigne identémique (le prénom d’un participant de Lyon). Les participants de Berkeley sont alors invités à entrer en interaction avec un ou des participants lyonnais de leur choix en « entrant » dans leur « salle de discussion » (clic sur le technosigne identémique). La discussion étant prévue pour débuter à l’heure du cours dans lequel elle se déroule, les participants se trouvent en état de parole ouvert (Goffman, 1987) relativement simultanément.


HT_Im1_acceschatroom_AHT_Im1 : Accès « chat room » Hernando

HT_Im2_chatroomh_AHT_Im2 : « Chat room » d’Hernando au sein de la plateforme Bspace

Une fois dans la tchat room, les participants peuvent rédiger un message dans l’encart prévu à cet effet et l’envoyer « add message » (ou l’effacer « clear ») ; le message ajouté est archivé dans un fil de discussion. Ces messages émis en quasi-synchronie constituent les tours de paroles de l’interaction entre les participants.

HT_Im3_prodmsgtchath_AHT_Im3 : Production du message sur Tchat Bspace

Au sein de la tchat room d’Hernando, une participante de Berkeley est venue interagir ; il s’agit d’Elaine – participante étant précédemment entrée en interaction avec Hernando via forum. Le cadre participatif de l’échange est indicé en simultané par l’encart « users in chat » et les actèmes de début de tour (« identifiant Bspace (temporalité d’émission du post) »).

HT_Im4_cadreparticipatiftchat_AHT_Im4 : Cadre participatif sur Tchat Bspace

Au cours de cette interaction par tchat, Hernando et Elaine apparaissent comme les participants ratifiés et adressés de l’échange. L’énoncé plateforme «  All chat messages are archived and can be read by any site participant » rappelle néanmoins que le cadre participatif peut s’étendre à tout moment à d’autres participants. Ces derniers seraient tout de même identifiables en simultané par l’encart « users in chat » mais ne le seraient plus a posteriori. L’accès à la tchat room d’Hernando demeure en effet possible à tout moment, que celui-ci y soit présent ou non.

1.1       Organisation séquentielle de l’interaction par tchat

1.1.1      Organisation séquentielle de l’ouverture d’interaction par tchat

L’entrée progressive en interaction entre les locuteurs constitue la séquence de préouverture d’interaction au sein de laquelle sont identifiables plusieurs sous-séquences. La première sous-séquence de préouverture – le choix et l’identification de l’autre comme futur partenaire de l’interaction – revient plus spécifiquement ici aux participants de Berkeley, en l’occurrence Elaine qui sélectionne Hernando. L’organisation de la convergence, deuxième sous-séquence, est initiée par Hernando qui émet une salutation générique sans forme nominale d’adresse. La généricité de cette salutation distante tient au fait qu’Hernando l’émet dès son entrée dans la « chat room » avant qu’il n’y soit rejoint par d’autres participants. Il invite par là les participants à entrer en interaction avec lui. La construction de l’espace interactionnel commun, deuxième sous-séquence de préouverture, sera alors à l’initiative d’Elaine qui rejoindra Hernando dans sa « chat room ». Tous deux feront ainsi émerger un espace interactionnel pour lequel aucun signalement préalable (telle qu’une sonnerie) ni accord de l’interlocuteur choisi (tel qu’un décrochage) n’est nécessaire ou possible.

HT_V1 : Salutation de pré-ouverture

Dès les participants présents dans la salle de discussion, s’ouvre la séquence d’ouverture qui s’étend ici sur les sept premiers tours de parole suivants :


HT_Tr1


La séquence d’ouverture n’est donc pas concrètement initiée par le premier tour d’Hernando qui constitue en réalité une salutation distante de préouverture. C’est le premier tour d’Elaine « Salut Hernando ! » (lg 3) qui constitue le lancement de l’interaction entre les deux locuteurs. À ce tour initiatif d’Elaine, Hernando renvoie le « Salut » (lg 5) auquel il juxtapose une salutation complémentaire « tu vas bien ? » (lg5). Les salutations complémentaires se poursuivent par le tour d’Elaine avec une SPP « oui très bien merci ! » (lg 6) et une nouvelle FPP « et toi ? t bonne journee pour toi ? » (lg 7). Cette dernière étant agrammatical, Elaine produit immédiatement une auto-réparation « t’as passé une bonne journée » (lg 8-9), la fonction réparatrice de ce segment étant signalée par « ** » (lg 8). Par la SPP « Oui » (lg 10), Hernando clôt les salutations complémentaires pour initier un échange s’inscrivant dans la relation existante entre les participants et mettant en exergue leur « histoire conversationnelle » à savoir « l’ensemble des interactions conversationnelles ayant eu lieu, à un moment donné, entre deux (ou plusieurs) sujets parlants » (Golopentia, 1985 : 6). En effet, la FPP d’Hernando « j’ai bien eu ton mail[1] et toi ? » (lg 10-11) renvoie à la précédente interaction entre lui et Elaine par forum.

Notons qu’Hernando s’apprêtait à immédiatement initier la poursuite de la conversation par forum introduite par « alors quelles sont tes » (vidéo) mais s’est ravisé pour finalement s’assurer préalablement de la bonne réception de son message forum par Elaine, comme nous l’indique son activité dans l’encart de production de message tchat :

HT_V2 : Modification du message en cours de rédaction

Dès lors qu’Elaine confirme à son tour la bonne réception du message de son interlocuteur « oui merci de ton message aussi ! » (lg 12-13), il devient possible pour ces deux participants de poursuivre la conversation déjà entamée via le précédent mode interactionnel « alors, comment tu trouves Strasbourg ? » (lg 13). Si le tchat constitue une nouvelle interaction, il relève néanmoins d’une poursuite de conversation. Il s’inscrit alors dans la continuité de la rencontre.

Les tours de cette séquence d’ouverture s’enchaînent comme suit :


  • HER : PRE-PRE -> Bonjour
  • ELA : 1FPP -> Salut Hernando!
  • HER : 1SPP -> Salut, +2FPP tu vas bien?
  • ELA : 2SPP -> Oui tres bien merci! +3FPP et toi? t bonne journee pour toi?
  • ELA : 3bisFPP -> **t’as passé une bonne journée
  • HER : 3SPP -> Oui, +4FPP j’ai bien eu ton mail et toi?
  • ELA : 4SPP -> oui merci de ton message aussi! +5FPP alors, comment tu trouves Strasbourg?

Les interactants enchainent dans cette séquence d’ouverture, les sous-séquences de salutations rapprochées, salutations complémentaires et transition vers le corps de l’interaction sans recourir à une sous-séquence de reconfiguration de l’espace-temps interactionnel commun. Ce dernier apparaît en effet satisfaisant pour les locuteurs qui se rendent activement présents l’un à l’autre. Par leur engagement mutuel dans l’interaction en cours, ils attestent leur présence et disponibilité l’un à l’autre et font conjointement émerger un espace-temps de l’interaction.

1.1.2      Organisation séquentielle de la clôture d’interaction par tchat

Suite à la séquence d’ouverture, les interactants ont développé dans le corps de l’interaction non pas le topic suggéré par les enseignants – la comparaison des systèmes éducatifs – mais le topic initié dans le forum – leur expérience respective d’enseignement de langue étrangère à Strasbourg. Ils ont développé la conversation en partageant leurs impressions sur la ville dans laquelle ils ont tous deux vécus, leur rapport à l’enseignement de leur langue première à des étrangers, leurs niveaux d’études et de langue. Cette conversation s’est dirigée vers sa fin lorsque la séance touchait elle-même à sa fin.

Les séquences de pré-clôture et clôture apparaissent dans les échanges suivants :


HT_Tr2


Un dernier échange portant sur les études de nos deux participants appartient au corps de l’interaction. Cet échange comprend une FPP émise par Elaine « bref, on sera des etudiants à jamais !!! » (lg 1-2) et poursuivie par une Post First « (je rigole) » (lg 3) ainsi qu’une SPP de la part d’Hernando « c’est vrai » (lg 5) suivie d’une Post Expansion « lol » (lg 6). La séquence de pré-clôture se trouve alors introduite par la FPP d’Elaine constituée d’abord d’une évaluation positive de l’interaction « bon c’était vraiment un plaisir de te parler aujourd’hui ! » (lg 7-8) puis d’une annonce de clôture « j’ai l’impression qu’il faut arreter bientôt mais je voulais te dire cela » (lg 8-9). Cette inversion de l’ordre rituel de ces sous-séquences – rituellement annonce de clôture puis évaluation positive de l’interaction – est soulignée et justifiée par Elaine dans son segment « je voulais te dire cela ». Elaine tenait à exprimer son plaisir à interagir avec son interlocuteur avant de n’entrer dans la clôture de l’interaction.

L’évaluation positive à valeur euphorisante fait l’objet d’une reprise-confirmation par Hernando en SPP « pareillement, j’ai beaucoup apprécié notre discussion. » (lg 11). Et l’annonce de clôture d’Elaine induit la FPP de salutation finale d’Hernando « Bon je vous dis à bientôt alors » (lg 12-13) et d’acte de projet « si tu veux continuer cette discussion, on échangera par mail » (lg 13-14). En réponse, Elaine propose un acte de projet plus précis « et on se verra la semaine prochaine ! » (lg 15-16) (en référence à la séance de visio à venir). S’en suit un acte de souhait de la part d’Elaine « j’espère que tes cours se passent bien ! bonne semaine » (lg 16-17) et d’Hernando « bonne continuation » (lg 19) auquel ce dernier associe une nouvelle salutation finale « à bientôt » (lg 19).

Les tours de ces séquences de pré-clôture et clôture s’enchaînent comme suit :


  • ELA : 0FPP -> bref, on sera des etudiants à jamais !!!
  • ELA : 0PF -> (je rigole)
  • HER : 0SPP -> c’est vrai
  • HER : 0PE -> lol
  • ELA : 1FPP -> [acte d’évaluation] bon c’était vraiment un plaisir de te parler aujourd’hui ! [pré-clôture] j’ai l’impression qu’il faut arreter bientôt mais je voulais te dire cela
  • HER : 1SPP -> [acte d’évaluation] pareillement, j’ai beaucoup apprécié notre discussion
  • HER : 2FPP -> [salutation] Bon je vous dis à bientôt alors [acte de projet] si tu veux continuer cette discussion, on échangera par mail.
  • ELA : 2SPP -> [acte de projet] et on se verra la semaine prochaine ! [acte de souhait] j’espère que tes cours se passent bien ! bonne semaine
  • HER : 2PE -> [acte de souhait] Bonne continuation et [salutation] à bientôt.

Apparaissent, au cours de cette séquence, chacun des actes de clôture rituels – évaluation positive de l’interaction, projet, souhait, salutation. Ces actes se trouvent produits tour à tour par chaque interactant. Ils peuvent alors se quitter harmonieusement. Reste que l’acte de projet se révèle bien plus spécifique chez Elaine qui donne explicitement rendez-vous à Hernando la semaine suivante que chez Hernando qui maintient la salutation générique « à bientôt » ne confirmant pas ce rendez-vous.

Notons que succèdent à cette séquence de clôture des phases de fermeture de l’interaction. Une post-clôture de l’interaction tchat marque le désengagement des participants. La post-clôture constitue le pendant de la préouverture et consiste à ne plus émettre de message, sortir de l’espace-temps interactionnel (« chat room »), et éventuellement se déconnecter de Bspace ou engager une nouvelle activité. L’espace-temps d’interaction construit en pré-ouverture se déconstruit en post-clôture.

1.2       Processus identémique en interaction par tchat

En inscrivant explicitement cette nouvelle interaction dans leur histoire conversationnelle, Hernando et Elaine poursuivent le processus de réelisation identémique. Sont encore réelisés les biographèmes de prénom (Hernando et Elaine), les biographèmes géographiques avec prise en compte du décalage horaire (bien qu’Elaine débute sa journée, elle prend en compte dans sa salutation complémentaire le fait qu’Hernando achève la sienne « t’as passé une bonne journée » (lg 8-9)), les relationèmes de langue d’interaction (français) et de tutoiement, ainsi que les actèmes d’émission de message sur le forum. Par ailleurs, Hernando virtualise de nouveaux identèmes, à savoir les actèmes de connexion au tchat et d’invitation à l’interaction. Ceux-ci font l’objet d’une actualisation et d’une ratification par Elaine qui se connecte à la « chat room » d’Hernando et répond verbalement à son invitation. En outre, tout au long de leur interaction par tchat, Hernando et Elaine ont développé leurs identèmes.

La matrice identitaire d’Hernando en interaction avec Elaine à ce stade de la rencontre peut être schématisée comme suit :

HT_Im5_matricehpoure_AHT_Im5 : Matrice identitaire d’Hernando en interaction avec Elaine à l’instant T (tchat)

Et la matrice identitaire d’Elaine en interaction avec Hernando à ce stade de la rencontre apparaît ainsi :

HT_Im6_matriceepourh_AHT_Im6 : Matrice identitaire d’Elaine en interaction avec Hernando à l’instant T (tchat)

Suite à leur interaction par tchat, les participants réduisent encore la distance entre identités pour soi et identités pour autrui. Dans le cas d’Hernando, la totalité de ses identèmes virtualisés avait déjà été actualisée par Elaine, et désormais la grande majorité se trouve réelisée. Concernant la matrice identitaire d’Elaine, il est à noter que la précédente disparité entre les identèmes virtualisés par la locutrice et les identèmes réelisés par son interlocuteur s’est dissipée. En effet, si Hernando n’avait a priori pas pris connaissance du message de présentation d’Elaine par forum et n’y avait pas répondu, il a désormais pu interagir avec elle, prenant ainsi connaissance de ses différents identèmes. L’actualisation identémique s’est de surcroît accompagnée d’une réelisation pour la majorité des identèmes virtualisés par Elaine. Elaine a donc effectivement œuvré à se faire connaître de son interlocuteur via ce nouveau mode interactionnel. L’équilibre est rétabli dans la co-construction identitaire de ces deux locuteurs. Il leur est possible de poursuivre la rencontre en se connaissant mutuellement.

1.3       Scénographie de l’interaction par tchat

Par ce nouveau mode interactionnel, les décors primaires de chacun des interactants restent peu visibles. Aucun accès visuel ou sonore à l’environnement physico-numérique immédiat des participants n’est permis. En revanche le concept de « chat room » personnalise le décor secondaire. La page internet est définie comme un lieu dont la propriété revient au participant lyonnais et dans lequel les autres participants peuvent lui rendre visite. L’appréhension du décor secondaire d’Hernando ne peut être la même que celle du décor secondaire d’Elaine. Le premier y joue le rôle d’hôte, la seconde d’invitée. Cette divergence configure la structure de l’interaction (pour exemple Hernando émettant un premier tour visant à accueillir ses invités potentiels (« Bonjour »)) et les modalités d’action des façades secondaires. Celle d’Hernando doit permaner dans ce décor secondaire tandis que celle d’Elaine peut se déplacer à son gré dans chacun des différents décors secondaires.

Les façades secondaires dans les décors secondaires sont issues de l’indiciation à l’écran en quasi-synchronie de l’activité physico-numérique des façades primaires. En effet, la connexion à la page de tchat est indicée par l’apparition du nom dans l’encart des « users in chat » et chaque tour de parole fait l’objet d’une apparition à l’écran et d’un archivage permettant sa permanence visuelle et enrichi de métadonnées renseignant sur l’auteur. L’acte physico-numérique de production du message verbale – en tapant sur le clavier du texte dans l’encart de la plateforme numérique – s’inscrit numériquement dans les décors secondaires par l’alignement de lignes verbales à chaque clic sur le technosigne « add message ». La production verbale écrite numérique, ne pouvant être attribuée par l’interlocuteur à distance à un corps physique non visible, se trouve précédée d’une identification nominale (identifiant Bspace) colorée pour faciliter sa perception sensorielle. L’activité de la façade primaire du locuteur dans son décor primaire se traduit alors sur le décor secondaire par une voco-posturo-mimo-gestualité indicielle constituant sa façade secondaire.

1.4       Réduction éidétique de l’interaction par tchat

À l’instar de l’interaction par forum, l’acte de protophanie au cours de l’interaction par tchat se réalise par la manifestation du sujet à l’écran – sa connexion à la plateforme, son entrée dans la page dédiée et l’émission d’une première production verbale écrite. Si cette première émission tient initialement de la protophanie, sa perception et ratification par autrui qui y répond relève de l’hétérophanie. Nous observions précédemment, concernant l’interaction en asynchronie, que l’ontophanie était le fait d’un aller-retour entre les actions et perceptions successives des sujets. L’action du soi qui se produit sur la scène écranique (action) est perçue par autrui (perception) qui agit en retour par l’expression d’une réponse (action) que découvrira le soi (perception). Il en va de même en interaction par tchat, à ceci près que la temporalité y joue un rôle majeur. En effet, il revient aux sujets de se rendre disponibles et actifs afin de permettre perception et action dans une temporalité soutenue. Dès lors que l’un des sujets n’agit plus, il disparaît, n’est plus perceptible par autrui. Entre deux tours de parole, rien ne permet de confirmer la disponibilité des sujets – pas même l’indiciation à l’écran des « users in chat » dans la mesure où ils peuvent quitter temporairement leur lieu subjectif physique tout en restant indicés dans le lieu intersubjectif numérique tant que la connexion est maintenue. Il est nécessaire au sujet d’agir pour être perçus. Action et perception se superposent à l’écran.

Une forme de mise en présence émerge des actions des sujets. Mais celle-ci reste fragile et ne dépasse pas les lieux intersubjectifs. L’horizon des évènements interactionnels de cette rencontre demeure faible de par la disjonction spatio-temporelle et plus particulièrement la temporalité qui sépare les actions des sujets durant laquelle ils sont imperceptibles. Le degré d’aura phénoménologique relève alors de l’activité des sujets. Plus ils s’engagent dans l’interaction en cours plus leur aura est élevée. L’aura phénoménologique du sujet fait alors, parallèlement à son engagement, l’objet de variation dans l’interaction.

L’ontophanie réciproque des sujets, renouvelée par cette nouvelle interaction, et leur confirmation identitaire intersubjective participent d’une reconnaissance mutuelle. Après les stades de manifestation et de connaissance, ce nouveau stade de la rencontre – la reconnaissance – vient affirmer les identités et relations des sujets l’un à l’autre.


[1] L’usage du mot « mail » est lié au fait que les participants reçoivent une notification par mail lorsqu’a été posté sur le forum un message de réponse.



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